Coeur de Loi Administrateur
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Inscrit le: 04 Fév 2012 Messages: 2 911
Genre: Spiritualité: Bouddhiste chrétien
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Posté le: Lun 2 Juil - 10:38 (2012) Sujet du message: Le mécanisme de la propagande actuelle |
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On se croit dans le pays de toutes les libertés, dont celle d'expression. Mais il y a les déclarations et les pratiques, et on peut voir la différence entre les 2 si on peut vérifier.
Par exemple, en France, pourquoi n'a t-on toujours qu'une seule version sur les conflits étrangers et jamais la version contradictoire du pays accusé ?
Qui dirige l'opinion pour qu'elle soit à sens unique ?
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Voilà un exemple concret avec la Syrie :
Syrie 2012.06.30 Th.Meyssan destruction de la... par Hieronymus20
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La propagande c'est :
1 - Diffuser de fausses informations. 2 - Empecher les autres sources d'informations contradictoires. 3 - Refuser tout débat équitable. _________________ . "Hommage au soutra du lotus" _________________ |
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yacoub
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Inscrit le: 05 Fév 2012 Messages: 1 194
Genre: Spiritualité: Né mahométan devenu mahometophobe
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Posté le: Sam 11 Aoû - 14:47 (2012) Sujet du message: Le mécanisme de la propagande actuelle |
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« Nous ferons un État islamique jusqu’au Liban, où ils ont des putes et des casinos »
Un homme armé disant appartenir à un groupe jihadiste nommé "Shura Taliban Islam" est assis devant un graffiti disant qu'"Il n'y d'autre Dieu que Dieu" le 21 juillet 2012, au poste frontière de Bab el-Hawa, entre la Syrie et la Turquie. AFP/BULENT KILIC Syrie
En Syrie, « les groupes jihadistes ont gagné en visibilité et en poids. Mais militairement, ils jouent les seconds rôles ».
Affalé sur un matelas, Mohammad Sensaoui ponctue ses phrases avec une baguette. « Vous voyez, j’ai une barbe et pas de moustache. Normal, je suis salafiste », dit ce rebelle syrien. Autour de lui, des combattants islamistes et une poignée d’étrangers. Ces combattants contrôlent depuis juillet Bab el-Hawa, un poste-frontière entre la Syrie et la Turquie. Ils sont quelques dizaines, régulièrement bombardés par les chars de l’armée régulière. Le drapeau islamiste noir à lettres blanches claque au sommet du campement. Une quinzaine d’hommes en armes, la plupart syriens, dorment ou jouent avec leur kalachnikov. À l’écart, certains n’ont pas l’air du coin.
« Nous ferons un État islamique jusqu’au Liban, où ils ont des putes et des casinos », lance Mohammad Sensaoui. Cet ancien entraîneur de natation a combattu à Damas. Il vitupère l’Occident et l’armée syrienne. Et les homosexuels « iraniens » dont il imite la copulation en se frottant les paumes. À l’intérieur du poste-frontière, des bouteilles de whisky brisées jonchent le sol près du Duty Free pillé par les rebelles. Sur un mur : « L’islam est la solution. » « Quand nous gagnerons, ce sera œil pour œil. Ceux qui se rendront seront pardonnés, les autres seront tués », dit-il.
Les rebelles contrôlant le poste-frontière sont commandés par un ancien dentiste syrien, Mohammad Firas, qui dirige le « Conseil consultatif national », une appellation courante pour les groupes islamistes, et revendique 10 000 combattants. Il minimise l’importance de l’Armée syrienne libre, « un groupe parmi d’autres », et annonce déjà une lutte pour le pouvoir. « On verra après la chute du régime qui est le plus fort sur le terrain et qui peut gouverner le pays », dit-il. « Nous ne représentons pas el-Qaëda en Syrie. Nous menons des opérations à Idleb, Homs, Hama, Alep et Damas. Notre objectif est de propager notre mode de vie et de combattre l’armée », explique-t-il.
Depuis plusieurs semaines, les médias occidentaux font état d’une présence grandissante de combattants islamistes. Mais les combattants étrangers sont rares, et la majorité des groupes armés n’est pas constituée d’islamistes. À Anadane, à l’ouest d’Alep, un officier supérieur déserteur se dit « contre les islamistes ». « Sur 4 000 à 5 000 rebelles à Alep, 50 à 100 ont un programme islamiste radical », relativise le chef du Conseil militaire rebelle d’Alep, le colonel Abdel Jabar al-Oqaïdi.
Pour Peter Harling, analyste à l’International Crisis Group, « le spectre va de la rébellion classique aux groupes jihadistes radicaux qui ont recours à la rhétorique et aux symboles d’el-Qaëda ». « Les groupes jihadistes ont gagné en visibilité et en poids. Mais militairement, ils jouent les seconds rôles », ajoute-t-il. Hassan Abou Haniyeh, un expert des groupes islamistes à Amman, rappelle que, « de 2003 à 2006, la plupart des jihadistes se rendant en Irak venaient de Syrie ». Ces groupes ont longtemps été dirigés en sous-main par les services de renseignements syriens. Mais ils ont pris leur indépendance. « Toutes les conditions sont réunies pour qu’el-Qaëda et les salafistes s’enracinent dans le pays. Le régime a perdu des pans entiers du pays et el-Qaëda s’implante justement quand il n’y a plus d’État », rappelle-t-il. _________________
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